Un havre pour arbres rares

Compay Segundo, un chanteur cubain dit: «Pour réussir sa vie, un homme doit faire un enfant, écrire un livre et planter un arbre». Nous ne savons pas si Nico Keller et Hansueli Sommer de l’entreprise forestière Schaller ont des enfants et des maisons. Ce qui est sûr, c’est qu’ils plantent des arbres. À Altbüron dans le canton de Lucerne, ils ont démarré leur travail dans une des huit zones baptisées «Forêt de l’avenir.»

C’est là que doit pousser la «Forêt de l’avenir». L’entreprise forestière Schaller à l’œuvre. Photo: Thomas Luethi.

Le mot «avenir» est déterminant. Voilà ce qui ressort de la visite sur place. Les petits arbres ne sont encore que de simples tiges avec des racines.  Mois après mois, année après année, ils vont grandir.

Ils déchargent différents petits arbres de la camionnette et les regroupent au sol. Un plan indique leur répartition. Martin Hafner, garde forestier responsable, énumère les différentes variétés : «châtaignier, noyer, tilleul à petites feuilles et tilleul à grandes feuilles, chêne sessile, pin sylvestre et bouleau.»

Pour l’achat de chaque canette de bière, 5 centimes sont reversés à la protection de la forêt suisse.

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Une forêt diversifiée plutôt qu’une accumulation d’épicéas

L’épicéa, le hêtre et le sapin manquent à cette énumération, car ces espèces représentent environ trois quarts de l’ensemble des arbres suisses. L’épicéa  reste l’espèce numéro un dans notre pays, mais il est vulnérable aux dégâts causés par les tempêtes et par la sécheresse croissante. C’est pourquoi la «Forêt de l’avenir» est composée d’espèces plus rares, comme celle qui est créée ici sur une zone ayant subi des dommages dans le canton de Lucerne. Car on le sait, une forêt diversifiée est plus résistante au «stress» dû aux influences extérieures.

La «Forêt de l’avenir» près d’Altbüron dans le canton de Lucerne n’est encore qu’un bosquet . Photo : Thomas Luethi.

Le WWF ainsi que le Département de l’agriculture et de la sylviculture du canton de Lucerne  accompagnent le projet «Forêt de l’avenir». Chacun des arbres choisis par Hansueli Sommer et Nico Keller grandira-t-il comme prévu? En forêt comme au jardin, toutes les plantes ne poussent pas toujours comme prévu. Pour cette forêt, l’avenir nous le dira.

Que seraient nos régions de montagne sans forêts de protection?

Une zone inhabitable frappée par des avalanches et des éboulements.
Le projet «Forêt de montagne» est en pleine phase de développement alors que la pandémie fait rage.

Jamais les demandes de bénévolat au profit de la forêt suisse n’ont été aussi nombreuses qu’au cours de l’année 2020, marquée par la pandémie. «Il n’est plus si simple de partir en vacances en Thaïlande», constate Martin Kreiliger en souriant. Le responsable du projet «Forêt de montagne» ne tarde pas à reprendre son sérieux. Il organise chaque année avec son équipe des missions de bénévolat dans les forêts de protection des Alpes suisses. «Au début du projet, nous nous sommes posé beaucoup de questions notamment sur la planification et l’élaboration des concepts de protection.»

Après avoir étudié la faisabilité des projets de bénévolat, nous avons assisté à un afflux de demandes: «En juillet, nous avons presque été submergés», explique Martin Kreiliger. La plupart des Suisses sont restés dans leur pays pour les vacances. De plus, la pandémie et le confinement ont rapproché beaucoup de gens de la nature. «Nous avons le sentiment que les gens se posent beaucoup de questions. Et les gens qui se sont manifestés auprès de nous étaient beaucoup plus jeunes que d’habitude.»

Des personnes qui se seraient sans doute prélassées sur les plages de la Méditerrannée se sont retroussées les manches à la lisière d’une forêt dans le canton de Glaris ou en Valais. Au lieu d’un hôtel confortable avec pension complète, les bénévoles ont dû se contenter d’un repas et d’un lit dans un dortoir d’un gîte alpin.

Grâce à USZIT participe au Projet de forêt de montagne dans le Lütschental!

Cinq centimes par canette de bière USZIT vendue sont versés en faveur de la forêt suisse. Cette somme permet également de soutenir en particulier certaines semaines du projet «Forêt de montagne», notamment celle du 6 au 12 juin ainsi que celle du 13 au 19 juin à Lütschental dans l’Oberland bernois. Le projet est ouvert aux participants de 18 à 88 ans et aucune connaissance sur le monde de la sylviculture n’est requise. Les bénévoles travaillent en groupes de 6 à 20 personnes sous la direction de professionnels.

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Protéger et être protégé

L’homme protège la forêt. La plupart d’entre nous adhèrent sans doute à cette affirmation. Les idées divergent tout au plus sur l’étendue de cette protection. Mais on oublie trop souvent que l’inverse est également vrai.

La forêt protège les hommes

Martin Kreiliger est responsable du Projet «Forêt en montagne». L’organisation est basée à Trin dans les Grisons et son responsable vit à Disentis à une heure de train de là. «Imaginez ce qui se serait passé entre ces localités durant cet hiver enneigé s’il n’y avait pas eu de forêt protectrice», évoque-t-il. «Des avalanches auraient touché et enseveli des routes et des voies ferrées. Sans leur protection, il faudrait fermer toute la vallée». CQFD : La forêt protège les hommes.

Responsable des relations publiques pour le projet, Dunja L. Meyer complète la déclaration de Martin Kreiliger : «Lorsque j’ai participé pour la première fois à l’un de nos engagements bénévoles, c’était à Curaglia, sur le Lukmanier. J’étais dans la forêt protectrice et j’ai regardé vers le bas. Là,  j’ai vu que la route du col passait juste en dessous et j’ai pris conscience de la fonction protectrice de la forêt.» Dans le canton des Grisons, les statistiques montrent qu’un bâtiment sur deux est protégé par une forêt de montagne. Cette proportion devrait être similaire dans toutes les régions de montagne.

Au-delà du simple nettoyage

«La plupart du temps bénévolat en forêt rime simplement avec nettoyage», constate Martin Kreiliger lorsqu’il évoque le fonctionnement de son Projet «Forêt de montagne». «Cette tâche reste importante mais nous prenons surtout soin de l’écosystème. Toujours avec l’aide d’un spécialiste. Nous effectuons des travaux importants et ambitieux.»

Avec une honnêteté désarmante, Martin Kreiliger explique: «Nous partons tout d’abord du principe que la forêt peut exister indépendamment de l’homme». Une forêt dite protectrice l’est pour l’être humain, avec ses grands arbres qui nous protègent des avalanches et des éboulements. Le Projet «Forêts de montagne» s’envisage comme «accompagnant». Car le climat en fait voir de toutes les couleurs à la forêt. L’été 2018 a été historiquement sec. Et février 2021, la limite du zéro degré est parfois remontée jusqu’à 3000 mètres d’altitude, alors qu’on était encore en plein coeur de l’hiver. Une situation inédite à laquelle les arbres du dû s’adapter.

Les semaines de bénévolat sont d’une grande diversité, en fonction des situations, des lieux et des missions. Mais elles commencent toujours dimanche. La journée type peut se résumer ainsi: à 6h30, petit-déjeuner, puis à partir de 7h, direction la forêt. Vers 17h, retour au gîte, pour le souper et éventuellement un moment de détente accompagné d’une bière. «Les bénévoles effectuent en réalité le travail d’un garde-forestier, tout en étant encadrés bien sûr», explique Michael Kreiliger, lui-même ingénieur forestier. Cela signifie par exemple qu’ils vont abattre des arbres: «Ce sont des journées éprouvantes». Il faut pouvoir supporter le manque d’intimité au cours de la semaine de mission. Mais si l’on veut se rendre utile pendant une semaine et si on supporte la vie en dortoir ou sous la tente, alors on est à la bonne adresse. Autre condition indispensable: avoir de bonnes chaussures de montagne!

Lors de l’achat d’une canette de bière, 5 centimes iront à la protection de la forêt suisse.

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Un coin méconnu d’une célèbre région

En juin, le projet «Forêt de montagne» sera déployé pendant deux semaines à Lütschental. «Beaucoup de boulot nous attend là-bas», explique Michael Kreiliger.

La vallée de la Lütschine relie Grindelwald à la région de Lauterbrunnen et se situe à 10 km à vol d’oiseau de l’Eiger, du Mönch et de la Jungfrau.

Dans cet environnement en apparence très touristique, beaucoup de travail reste à faire. «Autrefois, on y élevait des chèvres dans les hauteurs et on y coupait du petit bois». Aujourd’hui, ce n’est plus le cas, mais la forêt doit tout de même être protégée. Plus haut, le terrain est rocailleux. «De plus, la zone est ensoleillée et le sol se met rapidement en mouvement». La vallée étant étroite, des éboulements couperaient le chemin le plus direct entre Grindelwald et les localités plus importantes. Autre curiosité: dans cette région de l’Oberland bernois, on trouve des reptiles (lézards et serpents) et des orchidées. Une région de toute évidence digne d’être protégée.

Voici la «Forêt de l’avenir»

Spécial Championnat d’Europe – Nous plantons 11 arbres supplémentaires par but marqué!

La forêt doit continuer à croître. Chaque canette de bière USZIT vendue y contribue d’ores et déjà et le championnat d’Europe de foot de l’an dernier également. En effet, chaque but marqué a permis de planter 11 nouveaux arbres. Un championnat d’Europe unique. Pour un monde meilleur!

À la vôtre!

Cinq centimes par bière USZIT sont reversés à des projets environnementaux, en particulier au projet «Forêt de l’avenir». Né de la collaboration du WWF et du Département de l’agriculture et de la sylviculture du canton de Lucerne, il accorde une importance toute particulière à la biodiversité.

Huit parcelles de forêt du canton de Lucerne portent le nom de «Forêt de l’avenir» ou, plutôt, elles sont en passe de le devenir.

Ces parcelles de forêt sont situées près des localités d’Altbüron, Ufhusen, Willisau et Beromünster. La cinquième se situe quant à elle à Hergiswil, près de Willisau, à une altitude d’environ 1000 mètres. Toutes les parcelles ont subi des dommages au cours des dernières années et Adrian Kempf, responsable de la région du Plateau auprès du Département de l’agriculture et de la sylviculture du Canton de Lucerne en évoque les raisons: «La tempête Burglind de début 2018, la sécheresse des années écoulées ainsi que la bostryche.»

Pour chaque canette de Uszit vendue, 5 centimes sont reversés pourla protection de la forêt suisse

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Conjointement avec le WWF, ces huit parcelles situées dans cinq zones ont été choisies pour représenter les «Forêts de l’avenir». C’est le projet principal auquel bénéficie l’achat des bières USZIT.

Digne de protection, ici ou là-bas

Pourquoi donc une «Forêt de l’avenir»? Dans les années 1980, le dépérissement forestier et la bostryche étaient au coeur des préoccupations en Suisse. Depuis, le sujet est passé au second plan et des thèmes comme le changement climatique font désormais les grands titres, tout comme les incendies en Amazonie ou en Australie.

Chez nous aussi, la forêt reste digne de protection comme le souligne Adrian Kempf, ingénieur forestier à la tête du département Biodiversité auprès du Département de l’agriculture et de la sylviculture du Canton de Lucerne: «La forêt est un habitat précieux et un refuge pour de nombreuses espèces animales et végétales. Elle purifie notre eau potable, produit du bois, une matière première durable. En outre, elle fixe le CO2.» Le bois peut remplacer le béton et l’acier en tant que matériau de construction. Il peut aussi se substituer au pétrole et au gaz naturel comme source d’énergie. Sans oublier que la forêt est aussi un espace dédié à la détente.

Alors qu’à l’échelle mondiale, la biodiversité diminue de façon vertigineuse, la forêt suisse reste dans un état satisfaisante. Mais chez nous aussi, des problèmes se posent: 90% de la surface forestière du canton de Lucerne est composée de trois espèces seulement: l’épicéa, le sapin blanc et l’hêtre. Or une grande variété d’arbres, avec des espaces et des luminosités différents, donne une forêt diversifiée et naturelle, dont profitent aussi les autres espèces végétales et la faune.

Des épicéas vulnérables aux dégâts causés par les tempêtes

Une forêt hétérogène est en outre plus résistante aux aléas comme l’explique Adrian Kempf: «Les différentes espèces d’arbres n’ont pas la même sensibilité aux influences extérieures». Par son port conique et ses racines peu profondes, l’épicea est la variété d’arbre qui s’expose davantage aux dommages causés par les tempêtes et par les scolytes.

C’est notamment pour cela que «La forêt de l’avenir» fait une place à d’autres espèces. Adrian Kempf cite, à titre d’exemple, le chêne pédonculé et le chêne sessile, le tilleul, l’érable plane, le châtaignier, le merisier et le pin. Cependant, la diversité ne vient pas que des essences, mais aussi des structures: «Vieux arbres, forêt naissante, endroits ensoleillés, surfaces humides, étangs, lisières étagées riches en arbustes… tout cela contribue à la biodiversité et est encouragé» précise l’ingénieur forestier.

Initialement prévus en mars et en avril 2021, les travaux de plantation seront réalisés par des professionnels (gardes-forestiers et propriétaires) ce printemps. En fonction du contexte pandémique, les projets de bénévolat pourront peut-être être menés à terme à l’automne aussi bien dans le domaine de la plantation d’arbres que dans la protection des jeunes arbres contre l’abroutissement.

C’est pour cela que Uszit est proposé dans une canette en aluminium

Avec un taux de 94%, les Suisses sont des champions du recyclage. Aussi pour les canettes en aluminium. La fabrication de nouvelles canettes en aluminium à partir de matériaux recyclés consomme 95% d’énergie en moins que la fabrication de l’équivalent neuf. En outre, la technologie de productions’est améliorée au cours des dernières décennies. Les canettes ont des parois plus fines et donc moins friandes en aluminium. Cela rend leur bilan écologique meilleur que celui des bouteilles en verre jetables.

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Une protection plus moderne face au chevreuil

La protection des jeunes arbres plantés sera primordiale au cours des premières années, , notamment face aux chevreuils friands de jeunes pousses. Plus écologiques que les protections en plastique, les paniers grillagés permettent de les protéger: « On utilise délibérément des paniers grillagés non galvanisés qui rouillent et se détruisent tout seuls avec le temps – ou, depuis peu, des protections individuelles en bois. Celles-ci sont certes un peu plus chères que les produits traditionnels, mais elles sont issues de la forêt, sont naturelles et se décomposent en humus », explique Adrian Kempf.

Une collaboration pour une période de trois ans a été convenues avec les créateurs d’USZIT pour « La forêt de l’avenir » du canton de Lucerne. Evidemment, il n’y aura alors pas encore de forêt adulte dans les cinq communes : « Un chêne planté aujourd’hui sera imposant dans une cinquantaine d’années et ne deviendra véritablement majestueux que dans cent ans ». C’est dire si le projet s’inscrit bel et bien dans le long terme.

Comment boirons-nous nos bières lorsque ce chêne aura atteint sa taille adulte? Dans quel état sera l’environnement ? Est-ce que quelqu’un se souviendra encore du projet «Forêt de l’avenir»? Personne ne le sait.

En attendant,  le début de «La forêt de l’avenir» et les premières plantations seront sans aucun doute relayées sur ce site dans les semaines et mois à venir.

Que fait la forêt en hiver?

En hiver, pour nous protéger du froid, nous enfilons une doudoune, un bonnet de laine et des chaussures fourrées. Mais la forêt, comment fait-elle?

En hiver, le calme se fait dans la forêt. De nombreux oiseaux s’envolent vers le Sud et les piaillements se font rares. Les feuillus ne portent plus de feuilles qui bruissent dans le vent. Les promeneurs ne se réunissent plus autour d’un barbecue lors d’une soirée bruyante, les enfants ne jouent plus librement. Ceux qui se rendent en forêt pendant la saison froide viennent y faire du jogging ou promener rapidement leur chien, qui a besoin de se dépenser. Et quand vient la nuit, les forêts sont quasi désertes.

Les oiseaux ont la chance de pouvoir faire ce dont bien des gens rêvent: partir vers le Sud pour les mois d’hiver. À la fin de l’été, ils quittent nos latitudes l’un après l’autre: la cigogne est la première à s’envoler suivie par le rouge-gorge et le pinson courant octobre.

La forêt ne meurt pas. Elle dort, simplement.

D’autres habitants des forêts se cachent en hiver. Le hérisson et le muscardin deviennent introuvables, car ils hibernent pour plusieurs mois, avec quelques courtes interruptions.

Durant l’été, ces animaux ont accumulé des réserves de graisse dans lesquelles ils vont pouvoir puiser les mois d’hiver. Recroquevillés dans une cavité tapissée de foin, de feuilles ou de poils, dans un tronc d’arbre ou dans le sol, ils dorment roulés en boule, les yeux fermés, pendant plusieurs semaines. Pendant leur sommeil, leur température corporelle tombe pour atteindre un à neuf degrés Celsius, leur respiration se fait plus lente, le battement de leur cœur ralentit pour s’espacer de plusieurs secondes. Ainsi, ils ne consomment presque plus d’énergie.

Les écureuils, quant à eux, n’hibernent pas véritablement, mais entrent dans une phase de repos hivernal, qui dure une à deux heures par jour pour se nourrir. Au cours de l’été, ils ont fait des réserves de nourriture, qu’ils ont répartie à différents endroits. Ainsi, si par malheur, un autre animal a pillé leurs provisions ou si l’accès à leurs provisions est entravé, ils pourront se rabattre sur une autre cachette.

Et les arbres, alors?

Les animaux ne sont pas les seuls à avoir développé des stratégies pour survivre aux périodes les plus froides et plus sombres de l’année. Les arbres eux aussi ont recours à des astuces pour passer les frimas de l’hiver, pauvre en soleil, sans subir de dégâts. À l’automne, les arbres à feuilles caduques commencent à préparer l’hiver en faisant descendre leurs substances vitales depuis les feuilles dans le tronc et surtout dans les racines. À l’arrivée du printemps, cette énergie permettra la production de nouveaux bourgeons et de nouvelles feuilles.

A l’automne, les arbres perdent leurs feuilles, ce dont témoigne le tapis de feuilles qui jonche le sol. En hiver, les feuilles se dessécheraient et mourraient sur l’arbre car les racines ne peuvent absorber l’eau gelée et alimenter l’arbre. Ou bien elles gèleraient dès que le mercure tomberait en-dessous de zéro. Si les arbres gardaient leurs feuilles en hiver, la quantité de neige accumulée sur les arbres serait beaucoup plus importante et les branches seraient encore plus nombreuses à se briser au cours des hivers abondants en neige. De plus, les feuilles jonchant le sol protègent les racines d’un froid trop intense, puis au printemps elles se transforment en engrais naturel pour les arbres.

À l’exception du mélèze, les conifères conservent leurs aiguilles toute l’année. En raison de leur surface réduite, les aiguilles résistent mieux au froid et au gel.

La période la plus dangereuse pour les arbres n’est pas tant l’hiver que le printemps, où l’arbre développe des jeunes pousses et des bourgeons pour lesquels un gel tardif peut avoir un effet dévastateur.

Canette ou bouteille? Quel emballage est le plus durable?

La bière en canette a longtemps été décriée. Aujourd’hui cependant, les brasseries sont de plus en plus nombreuses à conditionner leur bière en canettes. Pourquoi?

La canette en alu est tout simplement plus écologique. Longtemps considérées comme nocives pour l’environnement, les canettes ont une empreinte réduite comparées aux bouteilles en verre, et ce pour de nombreuses raisons. La production par exemple. Le point de fusion du verre se situe entre 1000 et 1600 degrés, celui de l’aluminium à seulement 660 degrés environ, ce qui rend la production de canettes moins énergivore. avec une empreinte écologique réduite.

La source d’énergie joue elle aussi un rôle déterminant. Tandis que pour la production de verre, au point de fusion élevé, l’énergie provient quasiment toujours de combustibles fossiles tels que le pétrole ou le gaz, le procédé choisi pour la production d’aluminium est généralement l’électrolyse. Pour cela, on utilise de l’électricité,  qui est nettement plus durable, avec quelques variations en fonction de son origine.

En Suisse, 92% des canettes en aluminium sont ramenées dans des points de collecte et recyclées. Le verre affiche un taux de recyclage tout aussi important, mais chaque cycle de recyclage implique un besoin en énergie important. Plus la canette circule, plus elle devient écologique. C’est pourquoi l’influence de recyclage sur le bilan écologique de l’alu est nettement plus importante que pour le verre.

Venons-en au transport, qui représente 30% environ de l’empreinte carbone du produit. Ici, l’empreinte écologique du transport des canettes en aluminium est nettement moindre que celle des bouteilles en verre. Un camion de 32 tonnes a une capacité maximum de 23’000 litres. Pour les bouteilles en verre de 33 cl, 2,3 trajets sont nécessaires pour déplacer la même quantité, en raison du poids des bouteilles et de la place qu’elles occupent . Pour des canettes de la même contenance, 1,1 trajet suffit. Les canettes de 50 cl sont quant à elles encore plus écologiques, car elles permettent de transporter davantage de bière par unité d’emballage.

Pourquoi les canettes en aluminium sont-elles plus faciles à transporter que les bouteilles en verre? Les canettes peuvent être empilées beaucoup plus rationnellement et une canette ne pèse que quelques grammes. Elle est même plus légère qu’un Tetra Pak. En théorie, il est donc possible d’économiser la moitié des transports pour la même quantité de bière, ce qui a un effet très positif sur l’empreinte écologique lors du de transport.

Pour chaque canette de Uszit vendue, 5 centimes sont reversés pour la protection de la forêt suisse

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De plus, comme la canette est le contenant le plus léger pour les boissons, son transport consomme moins de carburant. Outre les facteurs environnementaux, un autre élément important plaide en faveur de la canette: elle offre la meilleure protection contre la lumière et l’oxygène. Ainsi, la bière ne perd rien de sa qualité (à condition bien sûr d’être stockée correctement) et se conserve plus longtemps.

La meilleure alternative écologique à la canette en aluminium ne serait toutefois pas la bouteille (recyclée), mais la bouteille réutilisable lavée à la machine. En Allemagne, les bouteilles réutilisables sont consignées, par exemple à à huit centimes d’euro pour une bouteille de bière. Toutefois, l’expérience a montré, au fil des ans, que les clients ne font pas toujours la différence entre les bouteilles à usage unique et les bouteilles réutilisables. Ils ramènent parfois les bouteilles à usage unique ou détruisent les bouteilles réutilisables. En Suisse, ce sont les règles usuelles en termes de recyclage qui sont appliquées.